Brax

 

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( je suis preneur de toutes informations supplémentaires ! )

 

 

BRAX

 

-Canton de Léguevin 

-Arrondissement de Toulouse

-Superficie : 442 ha 

-Population : 2017 hab. en 1999

-Habitants : les Braxéens

-Cours d’eau : la Chauge

-Origine du nom : du vieux gaulois braca, " le bois "

 

HISTORIQUE

Etabli sur une terre à l’époque marécageuse et boisée, le village de Brax est mentionné pour la première fois dans un texte de 1352, pendant les guerres de religion. 

Le seigneur de L’Isle-Jourdain récompense alors l’un de ses seigneurs feudataires, Arnaud de Faya, qui a sauvé son père d’une mort certaine. 

Il lui fait don du lieu-dit de Brax en lui notifiant que ces terres sont " susceptibles d’être fortifiées ". 

Le château fortifié est érigé entre 1346 et 1356, en vue de repousser les hordes du Prince Noir d’Angleterre.

 Au XVème siècle, la famille de Montfort, installée en ces lieux, opère un partage du château et de ses terres annexes. 

Les destinataires de ce " démembrement " ne sont pas précisés. 

On retrouve cependant les traces de la seigneuresse Françoise de Seysses, désormais propriétaire du château selon un acte de vente établi en1581. 

Son héritière épouse en 1613 Jehan de Polastron, chevalier du roi et chef d’une dynastie qui perdure jusqu’en 1784. 

A cette date, la dernière descendante des Polastron se lie avec François d’Hérisson.

 Au XVIIème siècle, la peste noire décime plus de la moitié de la population. 

Durant cette même période, les habitants subissent les répercussions d’un important tremblement de terre qui se déclare en 1630 et se reproduit avec la même intensité en 1750. 

Peu de temps après, Brax affronte l’armée anglo-portugaise de Wellington, qui arrive de Boulogne sur Gesse et d’Auch pour établir un siège à Toulouse. 

Au XIXème siècle une confrérie de religieuses s’installe dans le village et crée une école de jeunes filles. 

Cette institution donne un nouvel essor au village pour de nombreuses années.

 Jean Marie Varsevy, maire de la commune, crée un poste d’instituteur dès 1833 afin d’étendre l’instruction à l’ensemble des enfants. 

Durant la Seconde Guerre Mondiale, Brax sert de refuge aux services spéciaux de la Défense nationale, ainsi qu’au marquis Morhange, qui trouvent asile dans le château.

 

Le Château 

– XIVème, XVIème et XXème siècles 

– Pierre :

 

Arnaud de Faya semble être à l’origine de l’une des premières constructions du château de Brax. 

Les lieux se prêtent parfaitement à l’implantation d’un édifice fortifié. 

Ce dernier est érigé entre 1346 et 1356. 

Des murs d’enceinte entourent les bâtiments, protégeant les seigneurs d’éventuels envahisseurs ou brigands. 

Le corps d’habitation est flanqué de 4 tours circulaires. 

La toiture primitive était couverte de plomb et surmontée d’une aiguille pour les armes de la famille. 

Le poids était tel qu’il menaçait d’effondrement l’ensemble du château. 

Aussi la toiture a-t-elle été refaite avec des ardoises. 

Au XVIème siècle, le donjon, alors situé au-dessus du perron actuel, est démoli. 

Il est probable que le roi Henri IV a séjourné au château lors de l’une de ses campagnes. 

Durant la Révolution française, la chapelle est détruite à la suite d’émeutes, ainsi que le mobilier du château. 

En 1934, un incendie ravage une partie du château, qui est restaurée peu de temps après.

 

Le Four 

– XVIème siècle 

– Pierres et briques 

– Parc du château de Brax :

Ce four, situé dans le parc du château, appartenait au domaine du suzerain. 

Au Moyen Age et sous l’Ancien régime, en vertu des codes féodaux, l’utilisation des installations du seigneur constitue une servitude obligatoire et payante pour les paysans du village.

 

Eglise Saint-Orens 

– XVème et XVIème siècles 

– Briques :

Cette église est probablement édifiée sur les ruines d’une première construction. 

Jean de Montfort fait don à la paroisse d’une cloche portant l’inscription "Christus regnat, Christus vincit, Christus imperat ", qui signifie " le Christ règne, le Christ est vainqueur, le Christ commande ". 

Peu après, en 1512, l’évêque de Pamiers consacre l’église. 

Sur la façade extérieure, deux niches abritent les statues de saint Orens et de sainte Germaine. 

Le blason de la famille des Montfort reste fixé sur la croisée d’ogives du vestibule d’entrée. 

Le clocher, qui menaçait ruine, est restauré dans les années 1850, sous les directives des élus locaux. 

En 1868, le curé, fils de Marie de Saint-Félix, fait agrandir le cimetière devenu trop exigu.

 

Mairie 

– 1877 – Briques et crépi :

La mairie occupe l’emplacement de l’ancienne école de jeunes filles construite à l’initiative de Marie de Saint-Félix. 

Cette femme joue un rôle important dans la commune de Brax au XIXème siècle. 

Elle est à l’origine de la fondation d’une confrérie de religieuses, dénommée les Sœurs de la Croix. 

Ces dernières assurent diverses fonctions auprès de la population braxéenne. 

Elles sont d’abord infirmière, gardes-malades puis enseignantes. 

C’est pour leur permettre de mener à bien l’instruction des jeunes filles que Marie de Saint-Félix fait élever ces bâtiments.

 

Gare 

– 1869 – Pierre et crépi :

Lors de l’aménagement de la ligne de chemin de fer reliant Toulouse à Auch, la construction de cette gare suscite de nombreuses tractations entre les élus de Brax et ceux de la commune de Léguevin. 

Ils décident finalement de la bâtir à la limite frontalière des deux villages, ce qui permet de desservir un plus grand nombre d’usagers.

 

Lavoir 

– 1895 – Pierre :

Après avoir décidé la construction d’une école publique, et pour répondre aux besoins de la population croissante, la municipalité entreprend celle d’un lavoir public. 

Celui-ci est complété par une fontaine-abreuvoir destinée aux animaux.

 

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